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vendredi 29 mai 2009

Khunjerab fever

Le proprietaire de la guest house me reveille a 5 h 30 du matin, la jeep pour le retour sur Sost passe aux alentours de 6 h 00. On partage un dernier the ensemble puis il m accompagne sur le bord de la piste. 20 minutes plus tard, je me retrouve assis dans la jeep, pres a affronter ce chemin effrayant qui mene a Sost. Au bout d une heure de trajet et quelques villages traverses, la jeep est, comme a l aller, remplie au maximum. On doit etre une quinzaine dans le vehicule, trois autres personnes sont sur le toit ainsi que deux chevres. Je profites d une pause du chauffeur pour lui demander si je peux m installer egalement sur le toit. Je me sens plus en securite la haut, je pourrais saute du vehicule si celui ci etait amene a basculer dans le vide.
J arrive a Sost vers 9 h 30. Apres avoir paye le chauffeur, je me dirige vers la compagnie de bus qui rallie Sost a Tashkurgan en Chine. Et oui, mon escapade au Pakistan se termine, la route continue.
Une fois l immigration passe et mon passeport tamponne, le bus quitte Sost et on se dirige vers le col du Khunjerab. Le temps est couvert et les 20 derniers kilometres se font sous la neige. On arrive vers 13 heures au premier checkpoint chinois, les premiers ennuis commencent. Tout les policiers sont munis de masque protegeant leurs nez et leurs bouches. Deux d entre eux montent dans le bus et nous distribuent des thermometres a places sous l aisselle. Ils veulent controler la temperatures des personnes entrant sur leur territoire en prevention du virus H1N1. C est cocasse d observer les pakistannais ne savant pas utuliser ces thermometres et les policiers chinois perdent rapidement patience a leur expliquer comment l utiliser. La police n est pas tres aimable et ca rend l ambiance un peu glauque. Apres la fouille des bagages, tout le monde retourne dans le bus sauf deux pakistannais qui ont un peu de fievre. Le bus part apres 1 heure bloque a 4700 metres d altitude.
On arrive a Tashkurgan vers 19 h 00 au poste d immigration chinois ou de nouveau, tout les policiers sont equipes de masques. On nous reverifie la temperature et on nous demande ensuite de patienter dans un hall. L attente est longue, la nuit arrive est on apprends un peu plus tard que les deux pakistannais ont toujours de la fievre et qui veulent mettre le bus en quarantaine. Je suis fatigue de cette longue journee et un peu enerve par le zele et la lenteur des services de police. On nous verifie 5 fois notre temperature. Il est 23 h 00 et on est toujours bloque a l immigration, sans nos passeports. Je perds patience et je vais voir un officier, je pretexte avoir un avion a prendre demain depuis Kashgar et qu il m est impossible de rester ici (ce qui n est pas vrai). Apres 20 minutes de discussion houleuse, je recupere enfin mon passeport, tamponne et autorise a sejourner de nouveau en Chine. Je suis enfin libre.
Je me couche vers minuit, epuise par cette longue route et par le zele des policiers chinois voulant montrer que la Chine est une nation qui gere.
Demain matin, je retourne voir Anadin, mon copain Khirgyz, au lac Karakol.

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