Derniere journee en Asie Centrale, ici a Tashkent. Je m ennuie un peu, j ai deja la tete en Bretagne pres de ma petite famille. J ai retrouve Olga et Arthur, nos retrouvailles sont formidable, on a passe la journee a visiter l antenne de tv haute de 375 m puis on va a la fete foraine, se defier au ping pong, jeux de tirs et autres auto tamponneuses. C est genial. Je leur offre apres ca un super resto iltalien pour les remercier de leur gentilesse. On doit encore une fois, ils veulent m accompagner a l aeroport.
Pourquoi j aime voyager est une question a laquelle les sociologues savent sans doute repondre a ma place. Mais pourquoi ce voyage la ? De nos jours, il est aussi aise d entreprendre un voyage que difficile d en trouver la justification.
J aime le voyage car cela nous expose a nous meme, en nous confrontant a des experiences inedites. On decouvre pleins de choses, on rencontre beaucoup de gens, nos sens sont en permanence attentifs a l environnement qui nous entoure. C est d une richesse inouie. Tout ces souvenirs sont pour moi un tresor fabuleux que je garde dans ma memoire.
Ce choix de voyager est pour moi tres precieux car aujourd hui, notre mode de vie occidental nous fait jouir d une liberte qui peut etre vecue aussi bien comme une benediction que comme un calvaire. Notre "savoir" nous impose des choix et donc des renoncements qui peuvent etre source d amertume.
Je ne voulais pas poste le dernier message de ce blog sans remercier toutes ces personnes rencontres sur les routes de Chine, du Pakistan, du Khyrgizstan et d Ouzbekistan. Ca ete un immense bonheur de partager ces moments la, de se rendre compte a quel point l Homme est bon.
Je voulais remercier egalement Geoff pour m avoir conquis dans l idee d entretenir ce blog, de m avoir depanne sur les petits problemes informatiques que j ai rencontre et parfois de m avoir soutenu quand le moral n etait pas bon, merci de ta disponibilite.
Merci aussi a vous de m avoir suivi, merci pour vos commentaires toujours sympas, droles et pertinents.
Merci la vie de toute cette richesse que tu nous offre.
Un grand MERCI a Morgane, Louise et Leonie de m avoir permis de vivre cette experience pleinement, impatient de les retrouver, elles m ont manque tout au long de ce voyage.
Pour finir, je veux dire combien ma famille et mes amis font de mon retour en Bretagne la plus belle des destinations.
"Plus le temps avance, plus il me semble que j ai laisse dans les lointains de l Asie Centrale quelque chose de bien cher que l Europe ne peut pas me rendre. C est que la bas pousse une herbe bien precieuse : c est la liberte, liberte sauvage il est vrai mais exempte d entraves et presque absolue"
Prjevalski, explorateur
lundi 6 juillet 2009
samedi 4 juillet 2009
Derniere etape a Samarcande
Apres 6 heures de voiture a traverser le desert du Kyzilkoum entre Khiva et Boukhara dans une chaleur prersque surrealiste, je retrouve Madina et Elios (les proprietaires de la guest house a Boukhara). Je suis content de les revoir, ils m avaient super bien acceuilli lors de ma premiere visite chez eux. Je passe la nuit ici et je pars le lendemain matin pour Samarcande, qui est la derniere etape de mon voyage avant de rejoindre Tashkent pour prendre l avion.
J arrive a Samarcande par le train express vers 11 h 30. Cette ville evoque a elle seule la route de la soie. Le temps de poser mes bagages a la Bahodir guest house (7 dollars petit dejeuner inclus) et me voila face a cette fameuse place du registan. Les monuments sont sublimes et demesures, j en prends plein les yeux. Les jardins de fleurs autour sont magnifiques, les proportions et l originalite de cette place degage un charme tout particulier. Sa conception n a pas d equivalent dans toute l Asie Centrale et la chaleur des habitants de la ville ne fait que s ajouter au plaisir de la visite. Je continue ma deambulation dans Samarcande a travers les bazars et les autres endroits a voir dans cette ville. Je n ai pas beaucoup de temps, j ai fait l erreur d acheter mon billet de train pour Tashkent, je suis oblige de quitter la ville demain matin vers 11 h 00. Je fais l impasse sur certains monuments faute de temps. Tant pis pour moi. Le soir venu, apres avoir appele Morgane, je trouve un petit restaurant sympa ou je rencontre un espagnol. On mange ensemble, il me raconte qu il arrive d Espagne avec sa grosse moto style Paris-Dakar. Il voyage uniquement avec sa moto partout dans le monde, il ecrit en meme temps son periple pour le journal El Pais. Il parle beaucoup, il me fait beaucoup rire et on se marre bien ensemble. A la fin du repas, il me propose une ballade de nuit dans Samarcande, sur sa moto biensur. On ride 20 minutes dans la ville, je lui indique le chemin pour aller voir les principaux edifices eclaires. C est un regal d etre sur la moto, de basculer d un endroit a l autre en moins de 5 minutes, les cheveux dans le vent.
Il n a pas d hotel, je lui montre ou je loge et decide de prendre une chambre ici. Les proprietaires de la guest house sont tres impressionnes par la moto, c est vrai qu elle est enorme cette moto avec tout ces bagages dessus.
Apres une derniere biere ensemble on part se coucher.
On se croisera le lendemain matin au petit dejeuner pour se dire au revoir.
J arrive a Samarcande par le train express vers 11 h 30. Cette ville evoque a elle seule la route de la soie. Le temps de poser mes bagages a la Bahodir guest house (7 dollars petit dejeuner inclus) et me voila face a cette fameuse place du registan. Les monuments sont sublimes et demesures, j en prends plein les yeux. Les jardins de fleurs autour sont magnifiques, les proportions et l originalite de cette place degage un charme tout particulier. Sa conception n a pas d equivalent dans toute l Asie Centrale et la chaleur des habitants de la ville ne fait que s ajouter au plaisir de la visite. Je continue ma deambulation dans Samarcande a travers les bazars et les autres endroits a voir dans cette ville. Je n ai pas beaucoup de temps, j ai fait l erreur d acheter mon billet de train pour Tashkent, je suis oblige de quitter la ville demain matin vers 11 h 00. Je fais l impasse sur certains monuments faute de temps. Tant pis pour moi. Le soir venu, apres avoir appele Morgane, je trouve un petit restaurant sympa ou je rencontre un espagnol. On mange ensemble, il me raconte qu il arrive d Espagne avec sa grosse moto style Paris-Dakar. Il voyage uniquement avec sa moto partout dans le monde, il ecrit en meme temps son periple pour le journal El Pais. Il parle beaucoup, il me fait beaucoup rire et on se marre bien ensemble. A la fin du repas, il me propose une ballade de nuit dans Samarcande, sur sa moto biensur. On ride 20 minutes dans la ville, je lui indique le chemin pour aller voir les principaux edifices eclaires. C est un regal d etre sur la moto, de basculer d un endroit a l autre en moins de 5 minutes, les cheveux dans le vent.
Il n a pas d hotel, je lui montre ou je loge et decide de prendre une chambre ici. Les proprietaires de la guest house sont tres impressionnes par la moto, c est vrai qu elle est enorme cette moto avec tout ces bagages dessus.
Apres une derniere biere ensemble on part se coucher.
On se croisera le lendemain matin au petit dejeuner pour se dire au revoir.
jeudi 2 juillet 2009
Ou est passe l esprit de Khiva ?
Je me reveille le matin, bien repose de ma nuit de sommeil. Il y a un ventilateur dans la chambre et ca m a bien aide a m endormir. Je loge dans un petit B and B a l interieur des murs. Prix de la nuit, petit dejeuner inclus 7 dollars. Je recontre un couple d Allemand, on discute ensemble et ils me donnent un ticket donnant acces a toutes les madrasa et a tout les musees de la ville. Le ticket est valable deux jours et ils quittent la ville demain. C est un beau cadeau qu ils me font. Le prix du ticket coute quand meme 8 ou 9 dollars. Apres les avoir remercie, je me precipite dans ces ruelles dont on m a tant parle. Et la grosse deception, je decouvre une ville presque morte, aucune vie. Certes les monuments sont incroyables mais l ambiance de cette cite, jadis tres animee, a completement disparue. A l interieur des murs, on voit que des restaurants super cher, des boutiques a souvenirs et autres stands a touristes tels que internet et boutique photo.
A part les restaurateurs et les vendeurs de souvenirs qui s ennuient a attendre qu un touriste s arrete a leur stand, on ne voit aucune autre personne locale. Ca ressemble a une ville-musee, tout a etait transforme en business a touriste. Je profites malgre tout du ticket qu on m a offert pour visiter l ensemble des choses a voir, il y a quand meme de superbes monuments a admirer. Je suis surpris et carrement decu. C est decide demain je retourne a Boukhara avant de rejoindre Samarcande.
A part les restaurateurs et les vendeurs de souvenirs qui s ennuient a attendre qu un touriste s arrete a leur stand, on ne voit aucune autre personne locale. Ca ressemble a une ville-musee, tout a etait transforme en business a touriste. Je profites malgre tout du ticket qu on m a offert pour visiter l ensemble des choses a voir, il y a quand meme de superbes monuments a admirer. Je suis surpris et carrement decu. C est decide demain je retourne a Boukhara avant de rejoindre Samarcande.
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